Qu'est-ce qu'une IVG ? 

IVG signifie interruption volontaire de grossesse. Depuis 1975, la loi dite Veil a dépénalisé le recours à l'IVG pour les femmes. L'IVG peut être opérée par voie médicamenteuse ou par voie chirurgicale. Le recours à l'IVG est une avancée considérable pour les droits des femmes. 

Ces deux modes opératoires aboutissent à un avortement. Dans le cas de l'IVG, il s'agit d'une décision de la parturiente, éventuellement avec le géniteur de l'embryon. Dans le cas de l'IMG pour interruption médicale de grossesse, c'est du fait d'anomalies fœtales que le corps médical en vient à devoir opérer cette interruption. Dans le cas des fausses couches spontanées, (interruption spontanée de grossesse/grossesse arrêtée), un curetage peut être opéré afin de nettoyer l'utérus de tout reste embryonnaire. 

Avant 2014, la loi Veil faisait mention d'une situation de détresse pour appuyer le recours à l'IVG. Aujourd'hui, en 2025, majeures et mineures peuvent recourir à une IVG si elles ne souhaitent pas poursuivre la grossesse. Toutefois, les situations de recours à l'IVG englobent de nombreux éléments susceptibles d'être traumatiques : 

• la découverte de la grossesse qu'elle soit désirée ou non
• absence, abandon, démission du géniteur
• la décision de recourir à l'IVG avec ou sans la présence du géniteur
• les rendez-vous médicaux, l'intervention médicamenteuse et/ou chirurgicale vécue douloureusement psychiquement, corporellement voire organiquement, et souvent de manière très esseulée
• le deuil d'une grossesse, d'un enfant ou du projet de créer une famille
• la culpabilité qui peut en découler
• l'angoisse de ne plus pouvoir tomber enceinte ...

Quel état psychique après un recours à l'IVG ? Quelles sont les conséquences psychologiques de l'IVG ?

Tous ces éléments conduisent de nombreuses femmes à consulter un psychologue après une IVG, que ce soit ici à Paris ou ailleurs dans le monde, bien que toutes ne disposent pas des mêmes constructions sociales permettant cela. L'IVG, malgré la bienveillance et l'accompagnement des médecins, sage-femmes et soignants, laisse la femme dans une détresse psychique et corporelle qui est tue, parfois par honte, parfois par ignorance, parfois comme un déni de ce qui a été éprouvé.
Consulter un psychologue, ici à Paris ou autre, après une IVG permet de construire un espace psychique pour soi afin de libérer sa parole sur ce qui s'est passé pour la femme de l'avant grossesse jusqu'à l'IVG. 

Comment se remettre d'un avortement ou d'une IVG ? 

Libérer sa parole, les non-dits, la souffrance tue et cachée, la tristesse et la déception, les angoisses, les peurs, les rancœurs, la culpabilité, la colère, la haine, l'agressivité... grâce à la technique de la libre-association. Cette règle fondamentale permet de ne pas censurer son discours et de dire vraiment ce qui traverse l'être. L'offre est faite de consulter un psychologue à Paris après une IVG, afin de commencer une psychothérapie ou une psychanalyse et ne plus souffrir, qu'il s'agisse de la culpabilité ou du deuil que réveillent l'IVG. Se remettre d'un avortement ou d'une IVG en consultant un psychologue ou un psychothérapeute, ici à Paris, est possible : ce sont les séances soutenues par la libre-association qui créent un terreau fertile pour ces constructions : ne plus souffrir, faire le deuil, avancer, en savoir davantage sur soi-même.

Si vous avez vécu ou traversez une épreuve douloureuse liée à une IVG, vous pouvez consulter un psychologue, ici à Paris 75008 pour vous remettre psychiquement d'un avortement, voire d'un avortement ayant suivi une fausse couche spontanée.