L'acception médicale de "fausse couche" correspond à une "interruption spontanée de la grossesse avant 22 semaines d'aménorrhées" (Dictionnaire Médical de l'Académie de Médecine, 2022), une grossesse naturellement arrêtée avant 5 mois de grossesse. Elle est dite "fausse couche précoce" lorsqu'elle survient avant le terme de 14 semaines d'aménorrhées. Par contraste,  on évoquera une "fausse couche tardive" lorsqu'elle a lieu entre la 14ème et la 22ème semaines d'aménorrhées.

La fausse couche précoce touche plus de 15% des femmes en France (Assurance Maladie, 2022). elle n'est pas alarmante lorsqu'elle est précoce et qu'elle est isolée, c'est-à-dire qu'elle ne fait partie d'un cycle répétitif, comptant une série d'au moins 3 fausses couches au sein d'un même couple et chez la femme de moins de 40 ans. C'est sur la base de ces éléments qu'est qualifiée une fausse couche d'isolée ou de répétitive. 

Parmi les facteurs en cause dans la survenue d'une fausse couche peuvent être cités :
des anomalies génétiques, dans ce cas le corps élimine un embryon porteur d'anomalies, il est reconnu comme non-viable et expulsé mais également des perturbations et maladies hormonales, des maladies chroniques, auto-immunes etc. chez la femme. Il existe également des facteurs externes et des facteurs de risque. Toutefois, il subsiste des interrogations car la cause de la fausse-couche n'est pas toujours trouvée.

Qu'elle que soit la cause, qu'elle identifiée ou non, il s'agit d'un évènement qui peut être extrêmement éprouvant dans la vie d'une femme et au sein du couple. Le désir d'enfant, de construire une famille est parfois terrassé par une fausse-couche isolée ou des fausses-couches répétitives. Le vécu de souffrance et de détresse mêlant déception, chagrin, culpabilité, perte et deuil qu'entraîne la mort d'un embryon ou d'un foetus est extrêmement douloureux. Il convoque colère et haine, associant parfois un sentiment d'injustice profond, "pourquoi moi ?".

La psychanalyse permet à tout être souhaitant s'en sortir de construire une solution face aux épreuves de la vie suscitant tant de souffrance.

La perte d'un embryon ou d'un foetus, par le traumatisme qu'elle peut représenter pour la femme, engendre des symptômes psychiques comme l'anxiété et la dépression, étroitement liées au deuil, des phobies (aux abords des structures pour enfants et des enfants) mais également des symptômes corporels tels que l'infertilité, l'eczéma, le psoriasis, des métrorragies ou des aménorrhées, des troubles sexuels comme la dyspareunie ou le vaginisme. Ces symptômes ne sont pas exhaustifs. Toute personne exprime à sa manière une souffrance qui n'est pas parvenue à passer par la voie symbolique, celle de la parole.

Pourquoi consulter un psychologue après une fausse couche ?
Certaines femmes évoquent une "fausse couche nerveuse" ou une fausse couche dont la cause est liée au stress du fait d'une vie professionnelle trop intense, de problèmes de couple ou de troubles anxieux, la grossesse venant alors cristalliser des scénarios imaginaires pessimistes d'apparence irrationnelle. Rencontrer un psychologue après une fausse couche permet de trouver un soutien psychologique grâce à la psychanalyse. Elle permet de tisser le fil de son existence en élaborant par la parole, avec ses propres mots, la souffrance de l'être.
Ce travail a pour visée d'éclairer l'avenir de l'être, noyé dans sa souffrance actuelle.

Après une fausse couche, une des questions pouvant résonner pour la femme et le couple est  "Combien de temps faut-il pour retomber enceinte ? ".  Ce projet se construit dans l'intimité du cabinet du psychologue, à Paris 9ème ou ailleurs.

Si vous souhaitez rencontrer un psychologue à Paris 9ème suite à une fausse couche, contactez-moi directement au 0615304040 ou envoyez un mail via le formulaire de contact.